Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) est un trouble complexe, particulièrement difficile à traiter.
Il touche 10 à 20% des anciens combattants. Dans le cadre d’une étude publiée par le prestigieux magazine scientifique « The Lancet Psychiatry » le 15 novembre dernier, les chercheurs de trois Universités américaines ont effectué un essai contrôlé et randomisé au Ministère des Anciens Combattants de San Diego en Californie. Un groupe de 203 Anciens Combattants souffrant de SSPT ont été affectés de manière aléatoire à trois groupes.
Le premier pratiquait la méditation transcendantale deux fois par jour pendant vingt minutes.
Le deuxième groupe suivait une thérapie TCC (cognitive, comportementale et émotionnelle) consistant à exposer le patient à des stimuli générateurs d’anxiété ou de peur intense, dans le but d’en diminuer la réponse réactionnelle.
Le troisième groupe suivait un cours théorique sur le stress post-traumatique. Les chercheurs ont analysé les modifications des symptômes du SSPT sur une période de 3 mois. 60% des anciens combattants qui pratiquaient régulièrement la méditation transcendantale ont vu leurs symptômes s’améliorer de manière significative. Ils étaient plus nombreux à terminer l’étude, ce qui ne fut pas le cas des patients soumis à la thérapie par exposition. Cette dernière est si douloureuse que 30 à 45% des sujets ont abandonné le traitement en cours de route, ce qui n’a pas été le cas de ceux pratiquant la méditation transcendantale car il s’agit d’une technique simple, facile à pratiquer et ne nécessitant aucun effort. Cette étude a reçu un écho mondial.
En France, le journal « Le Quotidien du Médecin » titrait dans son édition du 19 novembre : «La méditation transcendantale, un outil efficace de la prise en charge du stress post-traumatique »